Les compétences humaines, un enjeu de recrutement

Je ne vous apprends rien lorsque je vous dit que le monde du travail est en pleine mutation n’est-ce pas ? Mais est-on vraiment préparé à ce changement ?

Généralement, le changement fait peur, nous sort de notre fameuse « zone de confort », nous oblige à voir les choses sous un autre angle. Mais ce changement à également tout son lot de positif : innovation, projection, recherche d’équilibre, esprit visionnaire et j’en passe !

Actuellement, le recrutement dans tout les domaines est complexe car on n’a pas encore trouvé le bon équilibre. J’entends souvent la phrase « les gens ne veulent plus bosser », alors que non ! Ils veulent bien travailler mais pas à tout prix comme ça l’a été depuis l’après guerre où il fallait reconstruire absolument le pays à coup de travail acharné. A l’heure où les jeunes se disent que de toute façon ils n’auront pas de retraite (ou peu), ils préfèrent avoir une vie plus épanouie tout en étant actif. Ils veulent avoir du temps pour eux car ils ont compris que sans prendre soin de soi maintenant, personne d’autre ne le fera pour eux et ils risquent de se perdre en chemin. Le développement personnel a pris une telle ampleur, qu’il prime presque sur le travail.

Cet équilibre que l’on cherche n’est pas atteint. Il faut passer certainement par les deux extrêmes pour y parvenir.

Alors puisque ce développement personnel est si important pour les jeunes, (mais aussi pour certains actifs en poste qui sont au bord du burn out car ils aimeraient favoriser leur bien-être mais que tout un tas d’éléments professionnels les écrasent et les en empêchent) autant surfer sur cette vague pour le recrutement. Regardez juste l’évolution du CV. Il n’est pratiquement plus normé mais la personnalité du candidat y est mise en avant !

Oui ok mais comment ?

En réfléchissant à comment répondre à de nouvelles attentes des salariés tout en répondant également aux besoins de l’entreprise. Je parle ici de télétravail, adaptation des horaires, possibilités d’avoir des sas de décompression sur le lieu de travail (sport, art, repos etc.) par exemple.

Peut être qu’en valorisant les qualités personnelles des candidats qui vont être complémentaires à leurs compétences techniques et leurs diplômes pourrait être un début de solution.

Parce qu’au bout du compte, elles servent à quoi ces compétences humaines ?

  • A s’intégrer efficacement dans une équipe : on peut avoir un BAC+10 et ne jamais réussir à s’intégrer voir travailler en équipe parce qu’on n’a jamais développer cette compétence, pensant que cela se fait naturellement grâce aux autres membres de l’équipe.
  • A communiquer facilement : et oui ça s’apprend aussi. Avoir un discours clair et synthétique peut facilité grandement la compréhension de tous. Réussir à donner son avis lors du réunion n’est pas toujours innée également.
  • A innover, créer : pensez que chaque collaborateur peut avoir une idée de génie même si ce n’est pas son cœur de métier. C’est que qui fait aussi la richesse d’une équipe.
  • A performer : qui dit performance, dit augmentation de la productivité dit un CA qui décolle. Un collaborateur qui est valorisé pour ce qui fait ET ce qu’il est aura davantage envie de donner le meilleur de lui même.

Tout ceci ce travaille, autant dans l’acceptation pour les recruteur de ce changement inévitable mais également du côté des candidats qui doivent apprendre à équilibrer leur désir de liberté avec la réalité du monde. Tout ceci est complexe mais possible car l’avenir nous appartient.

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Virginie FLEUROUX, fondatrice de Coll’ibri

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